Arman X Shekil [merci de ne pas flooder ici]

>_> uh voila, j'avais juste envie de mettre toutes les fics au propre dans un topic tout neuf. Donc l'autre servira de beta test, et celui ci de copie à rendre lol.
Bref XD

Fic n°1 !

Les consignes sont les mêmes : surligniez pour lire le hard (je vous préviens : c'est tout écrit en noir XD)



Le soir tombait doucement sur l'Enfer, donnant au monde des reflets sanglants. Epuisé, Shekil entra dans sa chambre et déposa son arme sur le canapé. Il avait passé la journée à s'entraîner avec Arman, à chercher à réaprivoiser ses pouvoirs et ne désirer plus qu'une chose : dormir.
L'Ange détacha ses cheveux puis retira sa chemise, antissipant déjà le plaisir d'une douche bien froide. Il allait retirer son pentalon lorsqu'un bras passa soudainement autour de se taille, bloquant les siens, et qu'une main plongea directement dans la braguette ouverte. L'Ange se raidit immédiatement à ce contact, le souffle chaut d'Arman lui balayant la nuque, reflétant l'avidité du Démon.

- Qu... qu'est ce que vous faites ?!

Alors qu'il tentait de se dégager, la main contre son membre commença à bouger lentement, le caressant avec douceur. Un frisson le parcourut et il se crispa encore plus pendant qu'Arman resserait son étreinte, l'empêchant de remuer. Les lèvres du Démon se prommenaient sur les épaules, le cou, s'applicant à y déposer des baisers, y laisser un suçon...
Un léger soupir se fit entendre.

- Vous n'aimez pas ?

- Re... retirez votre main !!

Il sentait le corps de l'Ange réagir sous ses doigts. Le bas ventre se réchauffait doucement, les fines épaules tremblaient, et il pouvait facillement imaginer le visage de Shekil : le semi-Ange devait être en train de se mordre la lèvre pour ne pas gémir.
Enfouissant son visage dans les cheveux blancs, il commença à reculer, entraînant son amant avec lui sans jamais cesser son petit travail. Ce ne fut qu'une foi assit sur le lit, sa proie sur les genoux, qu'il daigna enfin lui libérer les bras pour aller lui effleurer les hanches.
A peine libéré, Shekil se pencha en avant, les deux mains agripées au poignet d'Arman pour retirer la main afin qu'il arrête de le toucher à cet endroit. Avec un petit sourire, le Démon se laissa faire, faisant glisser son autre main des hanches sur le torse de l'Ange, jouant à le faire frissonner en pinçant ses tétons.

- Il serait dommage de vous laisser dans cet état vous ne croyez pas ?

Sa main libre descendit pour aller effleurer la bosse chaude qui s'était formée sous le tissu du boxer, appuyant ses dires. Nouveau tressaillement.
Un autre sourire passa sur le visage d'Arman. Laissant sa main reposer sur la source de chanleur, il montra l'autre le long du coup de son partenaire, lui faisant tourner la tête vers lui. Il remarqua alors avec délice que les joues de Shekil étaient légèrement roses et que son regard perdut dénotait d'une certaine confusion : céder ou pas ?
La langue du Démon passa sur les lèvres de l'Ange.

- Un petit goût de sang...

Il força viollement ses lèvres, l'obligeant à partager son jeu, la phobie du sang de sa proie empêchant cette dernière de le mordre pour se deffendre. La tension qu'il sentait dans le corps serré contre lui n'était pas pour lui déplaire, l'incitant à aller plus loin. D'un geste précis, il emprisonna les fins poignets blancs avant de reprendre ses caresses, parvenant enfin à lui arracher un gémissement qui fut malheureusement étouffé par le baiser.
Dommage.
Mais il aurait bientôt l'ocasion de l'entendre crier...

- Ar... Arman... retirez-votre main... retirez-la !!!

Il avait réussit à changer son plaintif "arrêtez" en Arman.
Il se refusait à le supllier, mais souhaitait que tout s'arrête ; ce flot de sensations, ce plaisir au contact de ses mains... tout ça était mal sain. Son corps réagissait mais il ne voullait pas. A vrai dire... il était terrorisé.
Les lèvres du Démon s'appliquèrent à lui faire un suçon à la base du cou pendant que la main passait sous le tissus.

- Détendez-vous...

Arman libéra le sexe rigide du carquant de tissus qui l'ensserait et y imprima un langoureux mouvement de va et vien, tiran ainsi un léger gémissement à l'être crispé contre lui. La peau de Shekil devenait humide et sallée sous les lèvres qui l'embrassait, sa respiration se saccadait sous l'effet du plaisir, mais son corps restait tendu. Réaction typique des vierges...
Cette nuit allait avoir une saveur bien particulière...
Le propre désir du Démon commençait à monter, rendant génante la présence du pentalon, mais pour l'instant l'être démoniaque n'avait d'intérêt que pour celui qu'il tenait dans ses bras. Une créature si pure, si parfaite... qu'il possédait peu à peu. Ce soir, il vollerait définitivement cet Ange à Dieu, cette innocence qui le rendait fou serait enfin sienne. A cette odée, il sentit son entre-jambe devenir douloureuse tant elle était tendue, et il lui tarda de la libérer pour le prendre.
Son pousse pressa sans douceur sur le gland qu'il tenait entre ses doigts. Avec un cri, le semi-Ange se cambra, renversant la tête en arrière sur l'épaule d'Arman, halletant.

- Arman, cessez ! Je... je vais...
Le reste de la phrase se noya dans un gémissement de plaisir et de soullagement.
Le Démon allongea Shekil sur le lit et acheva de le dévêtir, déposant de petits baisers sur les hanches et les jambes de son amant. Il ôta sa chemise avant de remonter lentement le long du corps étendu, embrassant et caressant la peau satinée qui s'offrait à lui. Sa main s'attarda longuement sur les fesses tandis qu'il caressait l'oreille de son partenaire de sa langue.
L'introduction d'un doigt en lui augmenta la crispation de l'Ange.

- Personne ne vous avez jamais touché n'est ce pas ?

Le léger hôchement de tête de la réponse rendit définitivement la présence du pentallon insuportable.
Avec un sourire pervers, il introduisit un autre doigt et bougea un peu en lui avant de retourner viollement l'Ange sur le dos pour le contempler.
Ses cheveux blancs éparpillés sur le draps, son regard à moitié voilé par le plaisir et la peur. Son corps avait la finesse de celui d'un enfant... et cette peau si pâle enfin souillée...
L'innocence encore intacte qu'il lut sur les traits de Shekil acheva de le rendre fou. Libérant enfin son membre douloureux, il soulleva les hanches de l'Ange et le pénétra, entrant profondément en lui. Les coups de reins qui suivirent arrachèrent à sa proie des cris aussi douloureux que celui qui avait accompagné la pénétration. Il scella ses lèvres avec les siennes et acceléra le mouvement, les mains posées sur les hanches pour mieux le posséder.

- Nnn... Shekil...

Sa bouche papillonait sur la peau, les lèvres, le cou,gobant les larmes qui mouillaient les joues de celui qui était sien. Il sentait qu'il essayait d'accompagner les mouvents en bougeant le bassin pour que ce soit moins douloureux, mais il rendait ainsi les contre-temps plus violents encore. Les bras de l'Ange entourèrent ses épaules alors qu'Arman l'embrassait et, utlime victoire, le gardèrent serré contre lui. Le Démon accentua encore le mouvement, faisant monter d'intensiter les gémissements qui n'étaient plus que de plaisir.

*Appel-moi... prononce mon nom !!!*

- Ah... ah... Arman...

*Appel-moi !!!!*

Shekil halletait et gémissait, les yeux pressés contre l'épaule de son aman, arrivant au point de rupture. Il se cambra brusquement.

- Ah !! Arman !!!



Le Démon attira l'Ange épuisé contre lui, le berçant doucement dans ses bras. Il l'avait prit deux fois au court de la nuit, la première fois par défis, la seconde par plaisir. Caressant les fins cheveux blancs, il murmura à l'être endormi :

- Tu es à moi maintenant...

Version 1 du poèmes.

Fic n°2 donc

Tit poème fait en pensant à ArmanXShekil....
Vais essayer d'en faire un pour Shem :p

C'est une place verte au bord d'un ruisseau
Que la lumière éclaire malgré les arbres
L'air est doux sans pourtant être beau
L'eau, près du barage, est lisse comme le marbre.
Allongé, langoureux, dans la poussière,
Un Ange. Bouche ouverte, ailles déployées
Son oeil triste semble suivre la rivière,
Insensible aux millier de reflets
Que le soleil fait naître sur les faibles vagues.
La nature chante autour de lui
Mais son regard perdut dans le vague
Ne semble attendre que la nuit.

Ne manque-il pas des plumes à ses douces ailes ?
Ou encore un peu de tissus à sa veste déchirée ?
Et sa chevelure, jadis tellement belle
N'est-elle pas à présent, de boue entachée ?
Sur sa peau d'une blancheur sans égalle
Doucement, une larme a tracé son chemin
Nétoyant la joue, triste pétal,
D'un visage à présent étteint.
Oui, bouche ouverte mais lèvres en sang
Ailles déployées, mais à jamais sur le vide
Oeil triste, mais pour toujours fixé sur le néant
Aillant sucombé à une haine avide,

Un amour fou, malsain et impossible
Une haine viollente transformée en passion
Le désir d'un Démon qui l'avait prit pour cible
S'enfonçant sur le chemin de la déraison.
Lentement, jour après jour, il l'a pervertit
L'attaquant sans relâche pour l'obtenir
Le blessant, l'embrassant, il l'a sali
Ses mains, son désir, lentement l'ont fait mourir
Sur cette place verte à eut lieu leur dernier combat
Corps contre corps, mains contre mains
Des lèvres qui cherche une bouche qui n'en veut pas
La terreur de se voir céder du terrain.

Le Démon l'a prit sous les étoiles
Brisant à jamais son existance
Ne laissant au matin qu'un peu de toile
Pour couvrir le corps sans connaissance
Avec douceur, il à caressée cette peau tant désirée
Embrassé les lèvres tachée de rouge
Puis dans le ciel s'en est allé
Abandonnant l'Ange sans que celui-ci ne bouge.
Car pour avoir cédé à cet amour interdit
Bien qu'il ne fut pas consentant
Dieu, cruel, respectant la loi lui à ôté la vie
Rappellant son âme dans les limbes du temps.

Et en Enfer un Démon pleure,
Complétement aveuglé par son désir,
Il à tué le seul être possédant son coeur,
Oubliant que deux être du même sexe ne peuvent s'unir
Sous la loi de ce Dieu menteur.
Chatié lui aussi pour avoir aimé un Ange
Il pleure sans que nul ne comprène sa douleur
S'il n'avait fait que le pervertir, ça n'aurait été étrange
Mais tomber amoureux de cet être pur
Voila une faute étrange que nul ne peut pardonner.
Alors, pour châtier l'ignoble parjure
Ils feront durer sa douleur pour l'éternité.

>_______________< ça m'a travaillé pendant trois jours cette conneries !
>______> j'ai réécrit la fin parce que non, vraiment, c'était trop laid >__< donc voila la nouvelle version ^^"

Version 2 du poème
Fic n°2 bis.

Titre trouvé par Mamane : Complainte de la Plume à la Griffe.

C'est une place verte au bord d'un ruisseau
Que la lumière éclaire malgré les arbres
L'air est doux sans pourtant être beau
L'eau, près du barage, est lisse comme le marbre.
Allongé, langoureux, dans la poussière,
Un Ange. Bouche ouverte, ailles déployées
Son oeil triste semble suivre la rivière,
Insensible aux millier de reflets
Que le soleil fait naître sur les faibles vagues.
La nature chante autour de lui
Mais son regard perdut dans le vague
Ne semble attendre que la nuit.

Ne manque-il pas des plumes à ses douces ailes ?
Ou encore un peu de tissus à sa veste déchirée ?
Et sa chevelure, jadis tellement belle
N'est-elle pas à présent, de boue entachée ?
Sur sa peau d'une blancheur sans égalle
Doucement, une larme a tracé son chemin
Nétoyant la joue, triste pétal,
D'un visage à présent étteint.
Oui, bouche ouverte mais lèvres en sang
Ailles déployées, mais à jamais sur le vide
Oeil triste, mais pour toujours fixé sur le néant
Aillant sucombé à une haine avide,

Un amour fou, malsain et impossible
Une haine viollente transformée en passion
Le désir d'un Démon qui l'avait prit pour cible
S'enfonçant sur le chemin de la déraison.
Lentement, jour après jour, il l'a pervertit
L'attaquant sans relâche pour l'obtenir
Le blessant, l'embrassant, il l'a sali
Ses mains, son désir, lentement l'ont fait mourir
Sur cette place verte à eut lieu leur dernier combat
Corps contre corps, mains contre mains
Des lèvres qui cherche une bouche qui n'en veut pas
La terreur de se voir céder du terrain.

Le Démon l'a prit sous les étoiles
Brisant à jamais son existance
Ne laissant au matin qu'un peu de toile
Pour couvrir le corps sans connaissance
Avec douceur, il à caressée cette peau tant désirée
Embrassé les lèvres tachée de rouge
Puis dans le ciel s'en est allé
Abandonnant l'Ange sans que celui-ci ne bouge.
Car pour avoir cédé à cet amour interdit
Bien qu'il ne fut pas consentant
Dieu, cruel, respectant la loi lui à ôté la vie
Rappellant son âme dans les limbes du temps.

Et en Enfer un Démon pleure,
Les larmes n'en finissent plus de couller
Nul ne peut comprendre sa douleur
Dans le silence il s'est enfermé.
Chaque jours, les yeux perdut vers le ciel
Il semble attendre la venue de celui qui est mort
Comme si depuis l'éternel
Celui-ci pouvait revenir une fois encore
Un dernier combat où perrir à sa place
Une dernière fois à effleurer sa peau...
Dans la lueur d'une aurore fugace
Il est partit le rejoindre là-haut...

En attendant *w* je suis tombée sur une mine d'or d'image pour agrémenter les fics. Donc je vous les mets ici ^^
Enfin, c'est principalement pour celle Hua X Lulu et Arman X Shekil (merci Seimaden et Ai no Kuni !)

Lucifer X Hua Mei




[IMG]









Arman X Shekil
http://img476.imageshack.us/my.php?image=sei047jh.jpg

Fic n°3.

Toujours en cours.

Uh j'y pense XD tit rappel : Shekil est phobiaque au sang >_____> l'idée d'en avoir dans la bouche le terrorise (le sang de démon ingurgité à tendance à le transformer en Démon... foutus Ledim XD), c'est pour ça qu'il ne peut pas mordre...




I) Ange blessé, à moitié attrapé...

Une explosion plus violente que les autres se fit soudain entendre sur le champ de bataille et le sol se fendit, provoquant l'envol de la majorité des combatants à terre. Shekil leva les yeux pour suivre la progession des combats aérien puis essuya la poussière qui lui maculait le visage.
Arman l'avait loupé de peu cette fois...
L'Ange s'adossa au large tronc un arbre de manière à ne pas être prit à revers, l'arme prête à servir et chercha des yeux son adversaire. Celui-ci avait dû arriver la veille, ou l'avant veille, alors que lui se battait depuis des semaines déjà. La différence de force était trop grande à présent !!

Les yeux du semi-être s'écarquillièrent et il se jeta sur le côté au moment où l'arbre éclatait en échardes, transpercé par une collone de terre à l'endroit où se situait sa tête quelques secondes auparavant.
Shekil se redressa, tendu. Il ne parvenait pas à repérer l'aura du Démon, et celui-ci semblait prendre plaisir à jouer avec lui de cette manière. Oh bien sûr, il lui aurait suffit d'incendier la forêt pour le débusquer, mais cette idée lui répugnait... dommage.
D'un battement d'ailles il s'éleva, échappant de peu à la terre liquide qui tentait d'emprisonner ses chevilles.

*Derrière !*

Le temps qu'il se retourne, Arman était sur lui. Il sentit ses côtes céder sous l'impacte du genoux contre son torse puis le sol vint brûtalement à sa rencontre, le laissant sans souffle mais avec assez de lucidité pour rouller sur lui-même afin d'éviter le Démon qui se laissait tomber sur lui.
Une douleur à l'arrière du crâne l'empêcha de se redresser.
Son regard rencontra les yeux d'Arman qui l'observait, narquoi, un pied posé sur les longues mèches blanches de l'Ange.
Sa lame vola vers sa chevelure, mais son geste fut stoppé par son adversaire. S'en suivit une brêve lutte qui vit le Démon vainqueur, installé douloureusement sur le torse malmené de sa proie, lui planquant les bras sur le sol, le visage bien trop près du sien au goût de Shekil.

- Ce serais dommage de les couper... ils te vont bien.

- Je me passe de tes concidérations sur ce sujet.

- Je te trouve bien insolent pour un Ange...

- Ca doit être ta présence qui m'horripile.

- Je t'ai connu plus doux... en Enfer...

Le corps de Shekil se raidit et il détourna la tête, les lèvres serrées. Les souvenirs de ce qu'il s'était passé en Enfer durant sa perte de mémoire n'étaient pas de ceux dont il aimait se rappeller, loin de là.
Le jeune homme força brusquement sur ses bras et parvint à décoller ses poignets de quelques centimètres avant que son adversaire ne les plaque de nouveau au sol, souriant légèrement au regard assassin qui lui était lancé.

- Oh... tu as une entaille au coup... il ne faudrait pas qu'elle s'infecte.

La langue du Démon passa délicatement sur l'entaille, bientôt rejointe par des lèvres qui ne demandaient qu'à hâper la peau pâle pour la marquer d'une trace violacée.
Elles n'en eurent pas l'ocasion, Shekil bougea violement la tête pour s'écarter de ce contact, son regard saisissant en même temps l'éclat ténu d'un habit blanc. Des Anges venaient par ici. Dans le chaos des auras combatant, Arman ne les avaient apparement pas sentit.
Le semi-être banda brutallement ses muscles et parvint presque à repousser son adversaire, le faisant à demi basculer sur le sol.

- Shekil !!

Le Démon leva brusquement la tête à l'appel, à temps pour voir une lance filler droit sur lui. D'un bond, déployant ses ailes, il se jeta hors de portée de l'arme, un regard meurtrier posé sur l'Ange qui venait de surgir. Ce dernier ne perdit pas de temps, tendant la main vers l'être démoniaque, il lui envoya des lames de vent que le Démon supérieur de la Terre évita aisément. Cependant, le nombre croissant d'Ange le força à se retirer, non sans avoir lancé un dernier regard à sa proie qui se redressait avec difficulté, la poitrine en feu.

- Pourquoi ne pas avoir utiliser ton pouvoir ?? Il aurait pu te tuer !!

- La forêt aurait pris feu...

Shekil ignora le soupir exaspéré de l'Ange qui l'aidait à se relever. Les concidérations de Shekil étaient quelque chose qui dépassaient son compagnon et les ammenait souvent à se "disputer" à ce sujet.
Enfin, il ne s'était rien passé, c'était l'important.

- N'empêche que je ne serais pas toujours là !!

- Je sais...

- Et je suppose que tu n'as pas pensé à appeller de l'aide ?

- Tu m'aurais entendu avec le vacarme mental qui reigne ?

- ... non.

- Bon, alors...

Ils regagnèrent le campement en silence, chacun plongé dans ses pensées, le semi-Ange tenaillé par un mauvais préssentiment et l'envie furieuse de se frotter au sang chaque centimètre de peau touché par Arman.
Après un bref passage à l'infirmerie du camp pour qu'on bande ses côtes -les guerrisseurs étaient trop débordés pour faire mieux- il esquiva l'Archange de l'Eau, Gabrielle, qui voudrait certainement lui demander des comptes et alla s'écrouller sur son lit, mort de fatigue.

Durant un court instant, il ferma les yeux, repensant à tout ce qui l'avait ammené à être ici, à se battre comme un soldat alors que son rang était celui d'Archange. Oh, non pas que ça le génait ou quoi que ce soit, il préfèrait de loin être en première ligne à combattre pour Hua Mei qu'à devoir rester cloîtré au niveau 1, sans pouvoir être d'une aide quelconque, mais c'était la raison de sa présence ici qui le blessait profondément : depuis son retour du niveau -1, plus personne, Hua Mei le premier, ne lui faisait confiance. Plus que jamais, la méfiance envers les Aria se faisait violente.

Avec un soupir, il s'arracha à son lit pour aller se doucher. Puis il refit son bandage, passa des vêtements en cas d'attaque nocturne, éteignit les bougies d'un geste de la main et s'affalla de nouveau sur la banquette dure pour sombrer dans le sommeil.
Dans moins de deux heures, il devrait de nouveau être prêt à combattre...



II) Une ombre dans la nuit.

La manière dont ils purent pénétrer le campement, nul ne la sue jamais. Quelque chose dû être versé dans la boisson des Anges, car le fait est que personne ne poussa un cri, aucune allerte ne fut donnée, tout fut fait dans le silence... ou presque. Ca et là, des gémissements ou des cris indiquèrent plus tard dans la nuit que les mises à mort ne furent pas aussi rapide que ce que les victimes auraient pu souhaiter...

Le rabat de la tente se soulleva un moment, laissant les rayons de la lune, étrangement haute et claire par cette nuit de sang, éclairer la forme endromie. Celle-ci ne bougea pas, tournant le dos à la silhouette qui venait de franchir le seuil. Lorsque le rabat revint à sa place, il n'y eut plus à l'intérieur de la tente que la lumière floue des torches brûlant au-dehors, baignant la scène d'ombres orangées. La silhouette s'avança lentement dans l'obscurité, sans aucun bruit, pour ne pas déranger le sommeil de l'Ange qu'il savait léger, mais cette précaussion s'avéra inutile : l'être aux cheveux blancs ne bougea pas, profondément endromit.
La silhouette s'arrêta au près du lit, les yeux à présent habitués à l'obscurité. Shekil dormait allongé sur le flan, les bras repliés au niveau du visage, les mains fermées comme un enfant, sa poitrine se soulevait lentement, au rythme de sa respiration et rien, dans son attitude, ne laissait à penser qu'il s'était réveillé.
L'intrus resta un instant immobile, se mordillant la lèvre d'hésitation, puis porta son pouce à sa bouche et l'entailla d'un bref coup de dent. Lentement, prenant garde à ne pas réveiller l'Ange, il se pencha par dessus le Semi-être et entreprit de dessiner une rune à l'intérieur de chacun de ses poignets. Une douce lumière émmana un bref instant des runes, éclairant le visage de Shekil de lueurs dansantes, et ce dernier bougea, dérangé dans ses songes. L'autre se raidit, redoutant un réveil, mais ce n'était rien d'autre qu'un mouvement reflex pour échapper à quelque chose de génant.
Soullagée, la silhouette se redressa avant de s'allonger contre l'être aux cheveux blancs...

Il y avait quelqu'un dans la tente...
Son mouvement l'avait ammené à glisser la main sous l'oreiller, refermant les doigts sur la dague qui y était dissimulée. Les yeux ouverts dans l'obscurité, appliqué à paraître endormit, il cherchait à localiser celui qui était entré. C'était étrange... il sentait une présence, mais aucune aura, comme si l'intrus était innexistant. Et pourtant...
Un corps masculin fut soudain allongé contre le sien, un bras passé autour de sa taille, cherchant à l'enlacer. Sa réaction ne se fit pas attendre, la dague se plongea dans ce qui devait être une épaule et il repoussa l'intrus qui grognait de douleur à coups de pieds au ventre, tentant de le faire tomber de la banquette dure. Une main se referma brusquement autour de son poignet, l'entraînant dans la chute du lit, le faisant lourdement tomber sur son agresseur. Ses côtes gémirent sous le choc lorsqu'il roula au sol et se redressa d'un bond, s'élloignant du lit pour se placer au centre de la tente, tendu comme un arc.
Ses yeux fouillaient frénétiquement l'obscurité à la recherche de l'homme tandis que sa main se crispait nerveusement sur sa dague alors qu'il se rendait compte qu'il ne parvenait pas à allumer les troches de la tente. Saisit d'un brusque pressentiment, il porta ses poignets à son nez et un sourire amère se dessina sur ses lèvres : sur sa peau, il sentait l'odeur tenue et inimitable du sang.

Des runes de conjurations...
Arman.
Il se figea soudain, réalisant le silence qui reignait autour de lui. Il n'y avait pas même le piétinement des gardes de ronde au-dehors, les auras semblaient dissipées, aténuées, comme si un profond brouillard les étouffait, comme si...

- Oh non...

Une ombre qui bouge à contre jour sur la toile, mais pas d'aura...
L'Ange se retourna et courrut vers la sortie, une crainte impétueuse logée au creux du ventre. Et si partout ailleurs c'était comme ici ?
Ses jambes se dérobèrent sous lui lorsque son agresseur se jeta de tout son poids sur ses reins, le plaquant durement au sol. Plié en deux par la douleur, il eut la présence d'esprit de ne pas laisser échapper son arme, tentant en vain de la retourner contre le Démon pour se défendre... jusqu'à ce que ce dernier lui retourne violement le poignet. Avec un cri, il lâcha la dague qui se perdit sur le sol, le laissant démunit. Son poing rencontra confusément un visage, puis une gorge, quelque chose lui heurta torse au moment où il se levait, le renvoyant à terre. Dans sa chute, sa tempe heurta un coin de la table basse, le sonnant pour un instant.
Il sentit un métal froid, chargé de sang, entailler sa chemise et lorsqu'il reprit conscience, il avait la joue pressée contre le sol, le nez dans les roseaux fraîchement coupés qui servaient de parquet à la tente. Son vêtement déchiré lui bloquait les bras dans le dos, les manches servant de liens pour immobiliser ses mains.
Une paume à la peau douce remonta lentement le long de son flan tandis que des lèvres survollaient sur son épaule, l'effleurant à peine.

- Shekil...

Il retourna l'Ange sur le dos, caressant son visage dans l'obscurité. Les doigts s'attardèrent un instant sur les lèvres dont il connaissait si bien le trait. Elles étaient serrées, tendues... redoutant ce qui allait se passer... sachant très bien, ce qui allait se passer...
Un mince sourire se dessina sur son visage et sa main descendit lentement sur la joue de Shekil qu'il sentait encore un peu dans les vappes. Ses doigts passèrent de nouveau sur les lèvres qui cette fois-ci se détournèrent. Il pouvait sentir le souffle accéléré de l'Ange, son coeur qui battait un peu trop vite... de la crainte, autre chose peut-être... mais c'était beaucoup espérer.
Il sentit avec délice le jeune homme s'agiter sous lui lorsqu'il l'embrassa, et ce fut avec un plasir certain qu'il franchit la frontière de ses lèvres, le forçant à participer à son jeux, retrouvant avec bonheur certaines sensations déjà connues avec Shekil...
Glissant ses doigts dans les cheveux du Semi-être, Arman lui tira la tête en arrière, laissant sa bouche courir sur le menton et la gorge de sa proie, gobant la peau avec une avidité bestiale.

- Arrête !!!

- Chhhh...

Le Démon posa sa main sur le bas du visage de l'Ange pour le faire taire, sachant pertinement qu'il ne le mordrait pas. Ses baisers descendirent le long du cou aux épaules, et puis plus bas, tandis que sa main libre explorait la peau blanche sans défense, s'arrêtant sur les bandes qui enserraient la poitrine de sa proie. C'était génant ça...
Sa langue s'attela à la redécouverte d'un partie plutôt sensible du torse de Shekil la faisant durcir par un long suçon, la mordillant avec attention, ignorant les spasmes et convultions désespérés de l'Ange pour se libérer, mais appréciant le moindre des soupirs que ses efforts lui faisaient pousser. La main descendit plus bas encore, dégraffant la ceinture puis le pentalon, augmentant l'agitation de l'être sous lui lorsqu'il la posa sur l'entre-jambe...

[le chap 4 est en cours d'écriture]

III) Amour-vengeance

Il sourit dans l'obscurité.

- Ton corps m'a manqué...

Ses lèvres remontèrent effleurer l'épaule tandis qu'il retenait de sa main libre le genoux de sa proie qui tentait vainement de le frapper. Doucement, il le repoussa, faisant glisser son doigt à l'intérieur de la cuisse et se redressa au-dessus de Shekil, faisant légèrement pression entre les jambes de ce dernier qui se cambra pour essayer d'y échapper.

- Le sol doit être incofortable non ?...

Aucune réponse.
La tête tournée, se mordant la lèvre inférieur, l'Ange semblait vouloir ignorer ce qui se passait. Avec un soupir attristé devant tant de froideur, le Démon se pencha pour embrasser les mèches blanches étallées sur le sol, respirant leur parfum avant de se dégager pour passer ses bras sous les épaules et les jambes du jeune homme. Une fois debout, le corps immobile serré contre lui, il se mit à marcher lentement dans la pénombre pour rejoindre le lit.

Il ne s'était pas débatut lorsqu'on l'avait soulevé, il n'avait pas appellé à l'aide. Tout cela aurait été inutile... et aussi stupide que cela paraisse, il se refusait à supplier Arman pour qu'il le laisse en paix. De toute manière, quel impacte auraient eu ses prières ? Aucun...
Le matelat sous son dos lui parut presque confortable comparé au sol, mais sa position ne l'était toujours pas : ses bras, bloqués sous son corps, le forçaient rester fortement cambré, métant à mal ses côtes brisées. Chaque inspiration était douloureuse, lui donnant une respiration laborieuse. Il sentit que le Démon s'asseyait à ses côtés et ses mains ne tardèrent pas à parcourir son torse, apparement à la recherche de quelque chose. Le jeune homme roula sur le côté pour soullager ses blessures et s'éloigner, lorsque brusquement le support des bandes disparut, tirant un grognement satisfait à l'être démoniaque installé près de lui... et un gémissement de douleur de sa poitrine.

- Voilà qui est mieux !

Il se pencha sur Shekil et reçu un coup d'épaule dans le nez, ce qui le fit rire. Décidément, cette obscurité n'étais pas des plus pratique à présent...
Sa main se glissa sous le menton de l'Ange et le força à renverser la tête vers lui. Les lèvres effleurant les siennes, il murmura :

- Soit sage... je revien vite.

Le poid du Démon s'enleva du lit et l'Ange écouta ses pas se déplacer au travers de la pièce, se dirigeant au jugé vers l'endroit où se trouvaient les chandeliers. Le Semi-être se redressa à genoux dans le noir, cherchant à localiser son agraisseur maintenant que celui-ci s'était immobilisé.
La flamme vacillante d'une allumette fit soudain son apparition dans l'obscurité.

La méche de la bougie s'enflamma et il étouffa la braise incadescente qui avait servit à l'allumer dans la boite qui ne le quittait plus depuis qu'il avait perdu son pouvoir du feu au profit de celui de la terre. Un instant, il resta comme fasciné par la lueur dansante de la flamme, puis sa main se tendit lentement vers le bougeoire pour s'en emparer. En même temps il jeta un coup d'oeil par dessus son épaule pour pouvoir admirer sa proie étendue, liée, l'attendant comme on subit le destin.
Le lit était vide...

- Nom de dieu !

Il se retourna brusquement, attrapant au vol le pied qui allait heurter sa tête. Plongeant son regard dans celui de Shekil, il tendit violement le bras en l'air, le faisant basculer en arrière, le haut du corps sur le lit, le reste à moitié dans le vide. Son poids vint s'ajouter aux liens qui l'entravaient.

- Je t'avais pourtant dit de rester sage...

A cheval sur le bassin de sa proie, il jouait avec une méche de cheveux blanc tout en regardant le visage sur lequel la lueur dansante de la bougie jetait des ombres orangées. Doucement, sa main descendit sur la figure crispée de douleur et caressa la joue, suivant lentement la ligne de la machoire pour aller se saisir du menton qu'elle immobilisa le temps d'un baiser passionné. L'autre main parcourait la poitrine déjà durçie par de longs suçons, s'attardant en caresse pour arracher un soupir, un frisson, incontrôlé et qui sait... un cri de plaisir.
Lorsqu'il lâcha la bouche, la respiration de l'Ange était sacadée, halletante; ses joues, légèrement rosies par la honte et la colère. Un regard assassin vint accroché les yeux d'Arman et celui-ci sourit, se penchant en avant pour dévorer la peau du cou déjà marquée, puis glisser le long de la clavicule pour rejoindre la peau laissée à découverte par les bandes qui s'enfuyaient. Ses mains étaient descendues sur les hanches, tirant doucement sur le pentalon pour inciter le Semi-être à se débattre. Ce qu'il faisait d'ailleur en tentant de se redresser, cherchant un endroit où frapper ou, au pire, mordre.
Arman le plaqua durement sur le lit, le fixant avec un sourire carnassier.

- Ce n'est pas la peine... tu devrais le savoir...

Pas de paroles, juste un regard... un regard qui finit par le rendre fou, de rage. Comment pouvait-il le regarder ainsi ? Avec tant de défi et de haine, après ce qu'il s'était passé entre eux ! Toutes ces nuits...
Se relevant, il retourna violement l'Ange sur le ventre et le jeta presque au centre du lit avant de se débarasser de sa chemise, le regard braqué sur l'être qui tentait tant bien que mal de se redresser à genoux.

Il sentit des mains se poser sur ses fesses, puis faire pression sur ses épaules, le forçant à les poser contre le matelat, lui arrachant un gémissement douloureux. Une poigne ferme s'empara de sa nuque, l'immobilisant, alors que l'on faisait lementent glisser pentalon et sous-vêtements le long de ses jambes. Des lèvres se posèrent au creux de ses reins, un bras passa sous son bassin pour le relever, une main... s'égara entre ses cuisses...

- Non !!

Sa jambe frappa le vide, les doigts commencèrent à caresser tendrement son membre, un corps chaud se plaqua contre le sien, le souffle balayant son cou, puis son oreille...

- Pas ça... aaah...

La langue de l'autre, curieuse, découvrait son oreille, permettant aux dents, plus avides, de mordiller le lobe, de descendre sur la peau tendre de la nuque et des épaules. Son corps, ce traître, réagissait à chaque caresse, chaque souffle, se laissant envahir par de douces sensations, une douce châleur entre les jambes... un plaisir, doux amère, qu'il tentait en vain de repousser.
Un gémissement plaintif franchit la porte de ses lèvres ouvertes, invitant le Démon à aller plus loin. Abandonnant l'oreille, il remonta le long du dos en de doux attouchements éphémères, s'arrêtant sur les mains liées pour en baiser les doigts, avant de caresser de ses lèvres l'intimité de l'Ange, laissant sa langue en dessiner le contour.
Un long frémissement et un cri étouffé dans les draps furent sa récompense.

- Tu es si tendu...

La main en possession du membre raidit recommença ses manèges, caressant, frottant, appuyant aux endroits sensibles pour le faire gémir de nouveau, entendre une nouvelle fois ce son qui n'avait nul autre pareille... tandis que d'une main douce, il suivait la forme des fesses de l'être pour que les doigts aillent rejoindre la bouche déjà à l'oeuvre sur la partie sensible, s'affairant à détendre un endroit que Shekil s'entêtait à garder crispé malgré tout.
Le pouce s'enfonça sournoisement dans le corps, lentement, provocant une nouvelle agitation chez l'Ange, puis se retira pour être remplacé par un majeur humide de salive qui se mit bientôt en mouvement avant d'être rejoint par un index curieux en une pénétration douloureuse.
Le visage pressé contre le matelat, il ne pouvait que gémir ou halleter, incapable de se retenir face à ces caresses qui connaissaient si bien ses points sensibles. Son corps entier tresaillait au moindre mouvement, son esprit hurlait pour que tout s'arrête alors que sa peau en demandait plus, toujours plus, dans une châleur brûlante qui ne cessait d'augmenter.

Les doigts se retirèrent, le laissant essoufflé, anxieux. Le corps se plaqua de nouveau contre lui et quelque chose de chaud et dur vint s'appuyer contre son intimité, comme impatient. La main qui tenait son sexe appuya douloureusement sur le bout, le faisait crier, l'empêchant de jouir pendant que l'autre le pénétrait lentement, savourant chaque centimètres de parcourut dans la possession de ce corps soumis.

Il déposa un baiser dans le cou du Semi-être, sa langue allant laper les larmes de douleur qui coulaient des yeux dorés. Doucement, avec déléctation, les mains posées sur les hanches de la créature pour qu'elle ne lui échappa pas, il entreprit d'aller et venir, prenant un malin plaisir à se faire bien sentir par la profondeur de ses mouvements de reins, n'hésitant pas à presser les fesses de sa proie contre son bassin pour pouvoir entrer plus loin, plus profondément encore.

Chaque mouvement d'Arman était une torture possédant la douce saveur du pécher, chaque nouvelle caresse, un désir gémissant et impur, écoeurant, mais auquel il ne pouvait résister. Bouche ouverte, il laissait ses cris se répendrent au travers de la tente, mélant plaisir et douleur, envie et répulsion. Son torse était en feu, ses reins, sensiblement dans le même état, pesant lourdement sur ses os brisés, s'y appuyant un peu plus à chaque retour.
Sentait que Shekil allait perdre conscience alors que ce n'était encore que le début, le Démon s'arrêta un instant pour défaire les liens, laissant un Ange faible se redresser sur ses bras, les jambes écartées pour être stable, dans une position somme toute des plus exitantes.

Il le sentit pénétrer en lui avec plus de violence, et ses bras se dérobèrent alors qu'il criait sous le choc. Le front appuyé sur son bras à demi replié, tentant de se soulever avec l'autre, il se laissait aller à des gémissements de plaisir intense, se surprenant en train de se cambrer pour mieux sentir la présence d'Arman en lui. Plus rien chez lui ne résistait, sa raison avait été submergée par les vagues d'un plaisir qui allait en crescendo avec la force bestialle des mouvements de son ennemi.
Shekil rejeta soudain la tête en arrière, redressé sur un coude, le coprs enduit d'une sueur qui en disait long sur son état. Sa bouche chercha celle du Démon, s'y acrocha tandis que la main cessait enfin de maltraiter son membre, volant sur les hanches pour une possession plus violente encore.
Ses lèvres se libérèrent en un spasme et il poussa un dernier cri de jouissance pure. Ses jambes cédèrent alors sous son poids, et il s'effondra sur le lit, ésoufflé, halletant, un liquide chaud lui coulant lentement entre les jambes. L'Archange demeura un instant les yeux fermés avant de regarder par dessus son épaule pour voir le Démon Supérieur, son ésoufflement n'étant plus maintenant qu'une prise d'air sacadée...

A quatres pattes au-dessus du corps blanc et fatigué, il contemplait son oeuvre allenguie, récupérant lentement son souffle malmené par l'amour.
Les cuisses étaient maculée d'un liquide blanc et de rouge à l'odeur sanglante, les reins, si doux, portaient encore la trace de ses mains et le dos, encombré de mèches blanches, se soulevait au rythme d'une respiration palpitante qui ne demandait qu'à être calmée. Ses yeux verts captèrent un regard doré traversant un rideau de cheveux blanc, un visage aux joues rougies à demi enfouhit contre un bras... timide, hésitant...
Arman se crispa, l'entre-jambe soudain tendu.

- Ne me regarde pas comme ça !...

Il le retourna sur le ventre et remonta ses cuisses.

- NON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Suite et fin de la fic...

XD je me demande si j'aurais pas dû mettre celle avec Shem avant *réfléchit* je vais tenter d'en faire des histoires qui se suivent quand... j'aurais le temps et l'envie XD

Voila donc les deux derniers chapitres et l'épilogue, et comme on se fait chier dans les trains, j'ai eu le temps de travailler à un lémon suplémentaire >___> la fin est pourrav' par contre, pardonnez-moi, l'a été écrite à 3h00 du mat.


(attention c'est long)

IV) Je t'aime.

Il était de nouveau en lui, c'était horrible... il sentait les coups de reins lui labourer les chairs, le transportant de nouveau vers le plaisir. Il haïssait cette sensation,. La haïssait comme on avait rarement haït quelque chose. Ses dents s'enfoncèrent dans la peau de son poignet et le goût âcre du sang lui emplit la bouche alors qu'il serrait plus fort pour ne pas gémir.
Sa poitrine en feu ployait sous le rythme animal donné par le Démon, tétanisées par la douleur, ses jambes ne bougeaient plus, se laissant manipuler à la guise de l'être, s'écartant sous sa poussée pour laisser un plus libre accé. Il rejeta la tête en arrière, mordant plus profondément encore alors que le plaisir montait, accompagné par la douleur sourde des os brisés.
Une larme lui échappa.

C'était ignoble...

Arman savourait.
Cette peau qui s'éveillait sous ses mains, la chaleur de ce corps, de se sentir en lui, toujours plus profondément, de le voir s'agiter, résister, de l'entendre gémir en sourdine derrière le rempart de ce bras mordu...
Il avait perdut la raison.
Rien ne comptait plus que son plaisir et celui qu'il pourrait donner à cet être qu'il aimait. Il voulait que ce sexe se tende, que cette peau frémisse, que les yeux se voilent de désire et qu'il lui appartienne. Entier. Tout entier. Le coeur et le corps ensemble...
Il écarta les jambes qui ne résistaient plus et approfondit son mouvement, ses lèvres partant se perdre sur cette gorge offerte, remontant sur le menton et la joue le long d'une trace salée qu'il attribua à la sueur...
Pas à des larmes.

Il sentait les lèvres remonter sur sa peau, les mains tenir ses hanches pour l'empêcher de bouger et mieux le posséder, il sentait le membre du Démon grossir et palpiter en lui, annonçant une jouissance prochaine...
Et un instant il souhaita mourir. Pour que tout cela finisse. Enfin...
Un liquide chaud et poisseux se répendit dans son corps, coulant lentement entre les cuisses. Son regard se posa sur l'être au-dessus de lui, mais ce dernier avait fermé les yeux, tout à son plaisir. Puis, doucement, le Démon s'abaissa sur ce corps brisé et soumis pour en embrasser la peau, laissant une marque rouge au creux de l'épaule.
Etait-ce enfin finit ?
Lentement, l'autre se retira de lui et sourit...

Il ne rouvrit les yeux qu'après le baiser sur l'épaule, contemplant alors la peau blanche et marquée. Sa main glissa sous le dos de l'Ange et il lui souleva un peu les reins pour pouvoir se retirer sans le faire souffrir... précaussion venant un peu tard. Ses doigts sâlit s'essuyèrent sur les draps tâchés avant de caresser doucement le bras meurtrit de son amant. L'autre le regardait en face et son regard lui faisait étrangement mal du côté du coeur, tout comme cette profonde trace de morsure sur le bras. Peut-être se rendait-il compte à présent de ce qu'il venait de faire ?
Délicatement, il se saisit le membre blessé et le dégagea de la bouche qui garda un tracé sanglant sur le haut des lèvres. Les entailles étaient profondes... il avait vraiment serré fort... sa langue passa amoureusement sur la blessure, la nétoyant de ce liquide rouge qui souillait la peau. Le frisson qui accompagna son geste était bien sûr du au dégoût... comment pouvait-il en être autrement ? L'évidence sautait aux yeux et frappait le coeur quand on voyait ce visage détourné, ces épaules tremblantes de douleur et de mal être...
Ses doigts effleurèrent la joue du Semi-être.

- ....

Ses lèvres descendirent se poser sur le torse, captant le goût salé de la sueur. L'Ange n'avait pas jouit, il sentait son membre chaud et tendu frotter contre son ventre à mesure que sa bouche se déplaçait vers le bas en baiser tendre, comme pour se faire pardonner. Cette présence chaude faisait remonter en lui des brides d'exitation, mais il se contrôla : jamais l'Ange n'aurait supporté une troisième fois et puis... il avait fait bien assez de conneries pour ce soir.
Cependant...
Cependant, il ne pouvait pas le laisser dans cet état là !
Petit à petit, ses lèvres se mirent à descendre plus rapidement, s'attardant à peine sur la poitrine déjà durcie pour aller silloner la peau du ventre. Il sentit du mouvement mais n'y fit pas attention jusqu'à ce qu'une main tente de l'empêcher d'aller plus loin en lui attrapant les cheveux. D'un mouvement, il se dégagea et plaqua la dite main sur les draps avec un léger sourire à l'adresse de celui qui était redevenu sa proie. Non, il n'arrêterait pas... c'était hors de question.
Son bras libre se pressa contre le bas du ventre, collant le bassin au lit, et sa tête se pencha sur sa cible, ignorant la main blanche et ensanglantée qui frôlait son champ de vision.
Avec une lenteur calculée, sa langue effleura le bout avant de commencer à descendre le long de la hampe de chair...

Aaah... que faisait-il ?... nnn... non !...
Les doigts de la main emprisonnée labourèrent les draps tandis que le poignet blessé réintégrait sa bouche. Il avait bien tenté de se relever, mais les muscles de son torse répondaient à peine, il ne pouvait que subir, encore une foi...
Un sanglot de rage s'étouffa dans sa gorge.

~*~*~

Il flottait en songe au-dessus d'un rêve exquis... l'Ange Aria, immobilisé sur un lit, proie facile pour son bourreau qui s'en donnait à coeur joie. Il avait beau tenter de se dégager, il n'y parvenait pas, l'une de ses jambes s'était repliée par reflex, cherchant à repousser l'être qui le torturait. Il s'agitait, donnait tant bien que mal des coups, les dents serrées au point d'en venir à arracher la peau de son poignet. Mais même cette douleur ne parvenait à lui faire oublier les sensations que lui offrait Arman. Elles remontaient incidieusement du bas ventre pour se répendre dans son corps, la chaleur, le plaisir, les frissons, l'envie de gémir de bien être et pire... l'envie d'en redemander...
Que c'était amusant... il effleura le songe du doigt et le repoussa vers l'arrière de ses rêves pour pouvoir s'installer plus confortablement dans le monde onirique, un léger sourire aux lèvres. Décidément... il avait bien fait de lever la punition de son espion, ce dernier se surpassait. Bientôt ils auraient deux otages de choix dans le monde des Enfers, l'attaque du camp était une véritable réussite.

~*~*~

Un gémissement plaintif s'échappa de ses lèvres et il pressa sa main contre sa bouche pour étouffer les autres. Il était à bout, impossible de les retenirs à présent, ils franchissaient tout seul la frontière de sa gorge, demandeurs d'encore plus de carresses et d'attentions. Et l'autre y répondait volontiers, accentuant le mouvement que ses lèvres imprimaient à l'intimité de sa proie. Il savait que l'Ange ne résisterait plus très longtemps.

C'était bon... Ô Seigneur, pardonnez-moi, mais c'est si bon... aaah... aaah...

- Arman !!! Arrête !!! Nnnn ! naah...

Son corps se cambra avec violence sous l'effet de la jouissance alors que sa voix vibrante déchirait les ténèbres en un dernier cri de plaisir obsène avant de sombrer dans l'inconscience.

L'homme se redressa lentement sur les coudes. Un peu de liquide coula au coin de ses lèvres lorsqu'il sourit, et il l'essuya d'un revers de poignet pensif. Doucement, il remonta le long du corps immobile pour venir embrasser les lèvres closes et poser sa tête sur le torse malmené. Un soupir triste s'éleva dans le silence de la tente alors que ses doigts s'enroulaient dans les mèches blanches pour les porter à son visage.
Pourquoi fallait-il que ça se passe à chaque fois comme ça ?...
son poing se crispa sur les cheveux et il ferma les yeux.

- Je t'aime Shekil... pourquoi ne veux-tu pas le comprendre ?...